Un montage foncier complexe sur deux parcelles dont une grevée d’une préemption pour que la ville réalise une sente piétonne permettant de traverser le cœur d’îlot et la récupération de droit à construire d’une partie d’une troisième parcelle mitoyenne par création d’une quatrième parcelle avec tréfonds restant la propriété de la troisième.

La demande de la mairie, outre la création de la sente piétonne, de créer un square en surface de la quatrième parcelle et de « segmenter » la construction pour aérer le cœur d’îlot

Sur ces bases il a été crée deux volumes, l’un sur rue utilisant les hauteurs permises à l’alignement et le second en cœur d’îlot respectant les hauteurs moindres imposées.

Une rue partant depuis la Rue Martre qui relie Paris à la Seine via CLICHY, contiguë des allées plantées Gambetta.

Un immeuble entre deux mitoyens contemporains.

Une façade Rue Nord ; Une façade Jardin Sud.

Deux grands appartements par niveau, les séjours et la chambre principale ouverts sur des terrasses profondes formant séjours extérieurs

Les terrasses sont décalées à chaque niveau pour laisser la lumière pénétrer au niveau inférieur.

Chaque terrasse à une hauteur de plus de 5 mètres sous la terrasse supérieure   

Une petite parcelle de moins de 240m2.  Cernée de 4 mitoyens, Sa façade Rue au Nord.

Le bâtiment à la forme d’un « L » sa branche verticale allant vers le fond du terrain. Au centre un jardin 6 x 6mètres

Aux étages, un ou deux et même trois logements.

Au dernier étage un seul appartement avec un séjour de 4 mètres sous plafond donnant accès à une toiture plantée où l’on voit la tour Eiffel.

Une écriture « Classique/Moderne » avec un socle en pierre sombre un corps en pierre de Saint Maximin (Celle des immeubles Haussmanniens) en deux étages en attique : Le bas en ardoise comme le brisis Haussmannien et le haut en zinc comme le terrassons Haussmannien.

Sur la rue de fines bandes d’acier inoxydable écrivent les planchers.

En face un immeuble classé et malgré cela un permis de construire rapide.

Mon client avait ses bureaux qui occupait un immeuble R+2 du début des années 80.
Sa demande sous formes de question était

" Est-ce que je ravale la façade? ou je rénove? ou je démolis pour reconstruire un bâtiment neuf? ".

Le programme était large.

J’ai observé que si la réglementation locale actuelle ne permettait pas de reconstruire après démolition elle autorisait une surélévation dans le mesure où le bâtiment était bordé de deux immeubles beaucoup plus haut.

Après avoir souscrit aux obligations de stationnements de voitures et aux études techniques pour vérifier les fondations existantes il fût décidé de surélever ce bâtiment R+2 de bureaux en un R+6 collectif de logements avec le rez-de-chaussée en bureaux.

Le terrain se trouve au début de l’Avenue Jean-Baptiste Clément près de Roland Garros.

Deux bâtiments sur deux niveau de sous-sol commun y ont été construits.

L’un, le plus haut, se trouve sur l’Avenue Jean-Baptiste Clément,

L’autre beaucoup plus bas en harmonie avec les bâtiments contigües, au début de la Rue du Transvaal.

Ils ont été conçus alors que la situation internationale résultant de 1990 avait arrêté la demande. En conséquence le Maître d’ouvrage ne pouvait pas définir une demande.

J'ai proposé, pour le bâtiment Avenue J-B. Clément, de créer des plateaux de type « Lofts » qui pouvaient être organisés de différentes manières.

Les plateaux, vides, sont portés de murs mitoyens à noyau vertical (Ascenseur, escalier et palier commun) mitoyens ;

En façades une grille structurelle permet de créer des pleins ou des vides (Loggias). Cette grille, "minimale" est revêtue de marbre de Carrare.

Ce principe laissant la possibilité d’aménager librement différent types d’appartements.

(En définitive, au niveau 1 :  Deux trois pièces  et un studio, aux niveaux suivants :  Un quatre pièces et un trois pièces et aux derniers étages deux duplex) avec les séjours sous le comble "à l'impériale". 

Avenue J-B. C. la grille de marbre de Carrare est aménagée, en creux par des loggias devant les séjours intégralement vitrés, ou en plein avec un médaillon de marbre de Carrare. Sur l'arrière les chambres, intégralement vitrées sur loggias également, s'ouvrent sur le Bois de Boulogne.

Aux deux dernier étages se trouvent des duplex. La partie réception en haut sous la voute de la toiture "à l'impériale" recouverte de zinc. , au dessus de la voute, placées dans une échancrure faite au sommet de trouvent des terrasses privatives dominant le bois de Boulogne, les trois niveaux sont reliés par le même escalier qui décrit en hauteur l’appartement.

Rue du Transvaal le même principe de grille structurelle revêtue de marbre de Carrare est reconduit, également recouvert d'une toiture zinc courbe de type "Catalane". Devant cette grille structurelle deux parties maçonnées en saillie, simplement percées de fenêtres verticales s'apparentent aux bâtiment anciens contigus pour s'y harmoniser.

Entre les deux bâtiments, en coeur d'îlot, des jardins privatifs sont aménagés.

Un terrain rectangulaire. Sa longueur sur la rue est orienté Nord.

Le bâtiment est en forme de "U". Sur l'arrière, orienté Sud, les branches bordent les terrains mitoyens créant des ailes de hauteurs plus faibles que le corps sur rue.

Sur la Rue se trouvent aux, niveaux 0 à 3, des petits logements, au niveau 4 des logements de taille intermédiaire, Sur le jardin au Sud se trouvent de grands logements. Les deux derniers niveaux sont aménagés en trois triplex avec des séjours de 5 mètres sous plafonds ; accédant à la toiture plantée créant trois jardins suspendus privatifs

Une écriture « Classique/Moderne » avec un socle revêtu d’ardoise ; un entresol revêtu de tôle « wagon » noires créant la césure entre le socle et le corps du bâtiment au-dessus ; un corps revêtu de lamelles de schiste flammées gris ; le dernier niveau, à retrait, est revêtu d’ardoise lisses.

Les fenêtres s’ouvrent « librement » selon les logements jouant entre des bandeaux blanc débordant largement, soulignant les niveaux et écrivant la cohérence de la façade.